La généalogie et les réseaux sociaux
Je vais le dire franchement, mon année généalogique 2018 aura été très autocentrée. Le peu de temps que j'ai consacré à la généalogie l'a été pour mes propres recherches. Quatre petits articles à peine sur mon blog, une quasi désertion des réseaux sociaux.
Une petite désertion qui est totalement liée à l'ambiance générale qui y règne.
Je le précise d'emblée, ce petit billet n'est pas un pamphlet pour ou contre tel ou tel groupe social ou politique. Inutile de venir "troller" les commentaires.
J'ai créé il y a quelques années maintenant un compte sur Facebook et un autre sur Twitter, au nom de Jimbo Généalogie pour suivre mon activité préféré et les personnes qui s'y intéressaient. Rien de plus.
Coté Facebook, très vite, des amis d'amis ont commencé à m'envoyer des invitations à jouer à des jeux en ligne....qui ne m'intéressaient pas. Un léger agacement à commencer à poindre au vu de cette "pollution" de mon réseau social.
Puis sur Facebook comme sur Twitter, ont commencé à arriver les messages politiques, qu'ils soient de droite, de gauche, des extrêmes, du centre, du haut, du bas et de je ne sais où encore.
Mon agacement a commencé à ne plus être si léger. Car comme dans tout bon repas de famille, dès que l'on commence à aborder les sujets polémiques (politique, religion...), cela vire très vite à la foire d'empoigne. Et je ne suis pas le dernier à me laisser embarquer, je dois aussi le confesser.
Il y a les différents scandales liés à Facebook, Cambridge Analytica et consorts. Et tous ceux qui ne manqueront pas d'arriver. Je ne suis pas dupe, et je pars du principe que toute information que je dépose sur ces réseaux sociaux pourra être utilisée.
Il y a les fake news, si chères au président Etatsunien qui sont maintenant monnaie courante. Et qui me font désespérer parfois du bon sens du genre humain.
Il y a toutes ces personnes qui n'ont pas eu de job, car on leur a ressorti un tweet écrit il y a des années. Les réseaux sociaux interdisent ce que même la justice autorise: le droit à l'oubli, ainsi que celui de dire des âneries.
Et surtout l'anonymat qui permet à tout un chacun d'écrire ce qu'il n'oserait jamais dire à quelqu'un en face (et encore, quand il arrive à l'écrire dans une langue qui s'apparente à du français. Je sais cela fait peut-être très prétentieux, mais j'aime quand notre langue est écrite à peu près correctement. Et je ne doute pas avoir fait quelques fautes dans le présent texte. Vous pouvez tout à fait me les signaler.)
Alors j'ai pris une résolution toute bête. Depuis 2 semaines, j'arrête de suivre toutes les personnes qui postent plus sur ces sujets polémiques que sur la généalogie. Chacun a le droit d'avoir ses opinions politiques et de les relayer au plus grand nombre s'il le souhaite. Mon choix personnel est au contraire de ne pas les connaître.
Mon mur Facebook a fait une sacrée cure d'amaigrissement et quelques comptes Twitter ne sont plus suivis, mais ma tension me remercie.
D'ici quelques semaines, je ferais le bilan. La seule chose qui me fait conserver un compte Facebook, ce sont les quelques groupes d'entraide régionaux. Mais je ne suis pas loin de le supprimer purement et simplement.
J'ai un peu plus d'affectation pour mon compte Twitter. Finalement, quand on est limité à 144 caractères (oui, je sais, plus maintenant), on pèse ces mots et on écrit peut-être moins de c..., euh de bêtises. Moi le premier. ;-)
Oh comme je te comprends .... Je suis moi aussi fatiguée de cette ambiance de pugilat. Mon compte personnel Facebook me sert à rester en contact avec des amis de longue date, de la famille, venant de divers horizons, et auxquels je tiens pour les souvenirs que ca représente. Il est personnel, et non généalogique, j'essaie de ne plus y réagir sur des problèmes politiques - même si parfois je n'arrive pas à me retenir - mais j'aime bien la fonction qui permet de masquer pendant quelque temps les posts de telle ou telle personne. Sur Twitter aussi je masque pas mal ces temps ci, ou je me désabonne. De toute façon tu as mon email et mon numéro de téléphone, on essaiera de se faire un diner sympa en 2019, pour parler de généalogie tranquille. Et bonne fin d'année
RépondreSupprimerOh, je n'ai pas encore définitivement quitté les réseaux sociaux, mais pour Facebook, cela me taraude. Je sais que @genbecle l'a déjà fait et à mon avis, il ne s'en porte pas plus mal.
SupprimerMon usage de Facebook est purement généalogique. Je comprends tout à fait que l'on conserve un tel outil dès lors que l'on souhaite partager avec certains membres de sa famille, surtout quand ils sont de l'autre coté de la planète à faire de la plongée ;-)
Il faudra organiser un diner généalogique sur Paris. Les réseaux sociaux, c'est bien, la vraie vie, c'est mieux.
Je suis tout à fait d'accord avec Brigitte et avec toi. J'ai de plus en plus de mal à supporter les sujets polémiques, les informations peu crédibles, les commentaires virulents, tout ce fatras. Reste le bon côté : des nouvelles de personnes éloignées ou un peu perdues de vue qui se manifestent à nouveau, des clins d'oeil amicaux. Tout n'est pas à jeter, heureusement. Bonnes fêtes de fin d'année !
RépondreSupprimerBien d'accord avec toi.
SupprimerJe comprends ton sentiment. Néanmoins, FB est un outil formidable pour l'entraide et l'apprentissage des techniques de recherches au sein des groupes de généalogie. Je suis comme toi, je fuis les polémiques de tout bords... Mais le résultat de la progression des membres est tellement significatif que c'est un réel plaisir de leur permettre d'évoluer. Il suffit de bien filtrer pour être tranquille ;)
RépondreSupprimerJe ne nie pas le caractère utile de Facebook. A la rigueur, j'apprécierais un réseau social, avec uniquement des groupes. Ainsi, lorsque je suis sur le groupe d'entraide généalogique des Côtes d'Armor, je sais que je ne vais pas partir sur d'autres discussions.
SupprimerMaintenant, ne nous leurrons pas non plus. Facebook est déjà condamné. Tous les copains de mes fils m'expliquent que FB est mort, remplacé par d'autres réseaux sociaux. Dans 10 ans, nous serons passés à autre chose.
Ils disent qu'il faut passer sur quoi tes fils ? pour que je fasse migrer tous mes cousins et copains avec qui je ne communique que comme ca :)
SupprimerIls sont plutôt sur Snapchat et Instagram
SupprimerJ'avoue avoir fait pareil et nettoyé de mes contacts quelques généreux contributeurs qui m'inondaient de posts politiques. La dictature d'opinion imposée par les algorithmes des réseaux sociaux ne font que faire tourner en boucle les mêmes idées
RépondreSupprimerJe pense que nous sommes nombreux à avoir fait de même, mais qu'il n'est pas vraiment bien vu de le dire.
SupprimerLes réseaux sociaux se veulent un espace de débat, mais effectivement, il est largement prouvé qu'ils mettent en avant les idées que nous partageons.
Oui, c'est un constat intelligent à faire de temps en temps pour les différents groupes auquel on peut s'être abonné. J'ai supprimé il y a plusieurs années Fb car j'ai trouvé qu'il ne m'a rien apporté pour mes recherches (contrairement aux groupes départementaux de généalogie sur Yahoo), mais je reconnais que Twitter m'a permis de rencontrer une autre facette de geneatwittos facétieux mais avec toujours de bons conseils et de nouvelles idées : cela a boosté mes recherches. J'ai testé aussi la tenue d'un blog, mais cela n'arrive pas non plus à m'aider car je ressens un grand stress devant l'écriture.
RépondreSupprimerA chacun de trouver sa voie là aussi.Ne pas oublier pour qui, pour quoi, nous nous sommes lancés dans cette quête de nos ancêtres, de notre histoire personnelle.
J'aurais pu écrire votre article tellement je ressens la même chose à propos des réseaux sociaux ! J'ai supprimé les "amis"qui publient des choses qui ne me plaisent pas et je n'accepte comme ami que des gens qui publient des choses intéressantes. Effectivement Facebook n'à plus la cote auprès des ados mais je doute que les réseaux qu'ils fréquentent n'ai pas les mêmes travers...
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