M comme ....
Dehors, le vent souffle au travers des grands arbres. L'automne tire sa révérence et le froid du nord commence à se faire sentir.
La nuit est tombée depuis longtemps, mais l'homme reste assis patiemment à son bureau. Eclairé par une faible lueur, à laquelle vient juste s'ajouter l'éclat du feu qui brule dans la cheminée.
Penché sur son bureau, il a devant les yeux de vieux écrits, rédigés par d'autres avant lui, qu'il tente de déchiffrer puis de reproduire sur son propre papier.
Il faut dire qu'il a démarré ce travail il y a peu. Il n'était pas le meilleur de sa classe en latin et ses professeurs n'étaient pas toujours tendres avec lui.
Alors méticuleusement, il reprend, lettre après lettre, chaque mot et les couche sur le papier sous ses doigts.
Et pourtant, ce n'est pas d'un généalogiste du 21ème siècle dont je voulais parler, mais plutôt d'un moine copiste du Moyen Age, qui, dans les courants d'air du Scriptorium, recopiait inlassablement le travail de ses ainés.
Monk copyist in a scriptorium woodcut - Wikimedia Commons |
De nombreuses sources (judiciaires, notariales, etc...) nous offrent aussi cette possibilité, mais force est de constater que les fameux BMS restent LA première source que tout généalogiste ira voir en premier.
Et si le prêtre a bien voulu ajouter les liens qui unissent les témoins avec les futurs époux, vous pouvez obtenir une vision, certes parcellaires, mais toujours utile, d’une parentèle.
Dernière information surprise que le mariage peut nous réserver: une dispense de consanguinité. Qui lorsqu’elle peut-être trouvée dans les Archives et si vous êtes proches des dates limites des BMS, permet de remonter de 3 à 4 générations sur une partie de branche.
A la lettre M et sur un billet associé à la religion , j’aurais également pu parler des Mormons. Je vous renvoie pour cela à mon billet sur Family Search que je vous invite à lire si vous ne l’avez pas déjà fait. C'est la lettre F de ce ChallengeAZ 2014.
Si vrai, ah comme j'aimerais tomber sur des dispenses de consanguinité, sait-on jamais ... vu que j'ai des couples portant le même nom, je tomberais bien un jour sur une dispense.
RépondreSupprimerJ'adore ces documents. On y trouve sur un même acte 3 à 4 générations successives. Alors si la dispense date du 17ème siècle, cela atteint le niveau du bonheur intégral.
SupprimerMême s'il faut tout de même faire attention aux informations que l'on y trouve. Mais cela fera l'objet d'un billet dans quelques jours.